Rafales, larmes et sentiments condescendants

Publié le par giraud Gabriel

Rafales, larmes et sentiments condescendants

En ces temps perturbants, faits de purifications meurtrières et, par échange de bons procédés, de pacifications guerrières, veuillez envisager mes sincères condoléances pour tous ces combats pacifistes que nous venons de perdre au nom d’une soit disant raison de dieu et d’état en retour.

Il me fou de savoir qui a commencé, de toute façon y a toujours une rafale pour les hymnes aux sangs ! En tous les cas ce n’est pas des lendemains fleuris que ça nous promet par ici, mais plutôt des croix et des bannières. Car entre un État dit providence, mais somme toute pro-finances, et des imams plus belliqueux et à l’ouest que religieux et d’orient, au final, chacun en verra sacrifier ce que l’humain a pour tant de meilleur et de moins chair, sa liberté d’esprit voir, pour qui y croit, son âme…

Alors s’il est sûr que certains ne peuvent pas vivre ensemble sans prendre l’avis de l’autre il faut savoir que par foi d’autres peuvent lui la prendre pour s’en passer ! Parce que si le ridicule ne tue pas, la bêtise, elle, a le coup sûr… Et sensiblement nous ne trouverons pas d’accords si nous comptons en corps des étendus en concerts, terrassés par la barbarie des plus familière et des moins singulière qui soit, celle d’une rencontre impossible avec l’autre.

Mais pour l’instant, en ces périodes de représentations électro-râles, redoutons que le show de l’arrêt public jette un froid et conduise mécaniquement vers le pouvoir celui qui promettra d’éradiquer radicalement cette violence ; évidemment en ouvrant toujours plus grand les taux de la noble répression face à une ambiance de maures pas très catholiques. Car c’est biens communs, les extrêmes s’entre haines toutes à la foi mais s’il y a rixe ce sera surtout que le gâteau voit ses parts brunir pour l’avaleur du pouvoir suprême.

Et oui, c’est un corolaire établit, du regard à l’avaloir tout nous conduit à reproduire l’égout d’une raie publique consacrée à l’enchère à canons et prompte à s’acharner aux flicages de tout natifs étrangers par foi dangereux mais, ainsi soient t‘ils, pas plus que les crétins d'en face. Pour autant faut-il associer tel ou tel individu à l’état de délabrement de la liberté de raisonner dans nos sociétés ?

Il est maintenu bien présent que certains vendredis 13 viennent, jusqu’à dans nos bras, conforter un sentiment national de loyauté chauvine voir xénophobe. Mais en arrière plan de tout cela, ne somme-nous pas devenus les véritables demandeurs d’asile, paranoïaques et bipolaires car gavés aux préjugés cathodiques et nourrit aux solutions prémâchées par des dynasties électives qui nous parlent de patriotisme mais se gardent bien de s’adresser aux citoyens qui lui dort en paix, à l’écart, en toute sécurité…

Alors comment pourrions-nous prétendre prémunir tous ce monde du chaos en nous accrochant nous-mêmes plus encore à des fonctionnements tannés d’arbitraires, prompts à donner le change à ces tueurs d’espoirs qui s’accordent fatalement, eux aussi, en genres et en nombres...

Pour l'heure, finalement que vaut il mieux ?

Seoir voir surseoir à la liberté pour la sécurisation de tous et ainsi choir et déchoir dans la guerre en croyant avoir la paix. ou bien est-il encore temps de changer notre fustige d'épaule...

Bien compliqué tout ça, mais envisageable sur le long terme…Parce qu’à part pour le climat, les changements ça prends du temps !

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